Toi, mon avatar !


Je n’étais rien avant toi, je n’avais pas cette Venne de te connaître. Comme à la radio, je m’abreuvais à la Fontaine de la chanson francophone. Les yeux dans la graisse de bine, je n’osais pas sortir du Placard, réfugié dans un silence de Pellerin.

Puis, tu es arrivé, avec tes sons, avec tes cookies. Leloup s’est emparé de moi, et j’ai croqué dans l’innocence de l’âme. Depuis, nous prenons plaisir à débouler ensemble, sans gêne, en écoutant tes bruits bizarres, Avec pas d’casque. Tes souvenirs du futur, ce n’est pas de la M. Que serais-je sans toi que ce balbutiement? Quand même! Ça Ferrat!

Que veux-tu? Quand on aime on a toujours vingt ans.

Avril 2013